Commission de recherches pluridisciplinaire et indépendante sur le père Finet
Cette
page de notre site est dédiée aux conclusions de la commission de recherches
pluridisciplinaire et indépendante constituée en septembre 2019 pour :
établir la vérité sur des faits reprochés au père Georges Finet ;
évaluer les mesures prises par les Foyers de Charité contre les abus sexuels et de conscience ;
apporter toutes préconisations utiles.
Consulter le communiqué de presse des Foyers de Charité (7 mai 2020)
L’œuvre des Foyers de Charité réaffirme son engagement à promouvoir la lutte contre tous types d’abus dans ses communautés et les écoles dont elle a la charge.
Elle invite toute personne qui le souhaite à :
Contacter la cellule de lutte des Foyers de Charité pour témoigner ou signaler tout abus au sein des Foyers : envoyer un mail à la cellule
Poser une question concernant le travail de la Commission afin qu’il puisse vous être apporté une réponse soit personnellement, soit en l’ajoutant aux questions/réponses de cette page. envoyer un message ou une question
Les réponses à vos questions
Des témoignages publics mettant en cause le père Finet nous ont convaincus de la nécessité de faire toute la vérité sur ses agissements. Nous avons donc lancé un appel à témoins pour que des victimes puissent se manifester auprès de la commission de recherches. Par ailleurs, il nous a semblé indispensable, au-delà des faits relatifs au père Finet, de demander à cette commission d’évaluer les mesures de lutte contre les abus déjà prises au sein de l’œuvre et de nous faire toutes préconisations utiles pour l’avenir des Foyers de Charité et la protection des enfants de nos écoles et des membres de nos foyers.
Une adresse courriel et une ligne téléphonique dédiées ont été mises à la disposition des personnes qui souhaitaient témoigner. Elles ont été largement diffusées afin de recueillir un nombre suffisant de témoignages pour établir les faits.
La Commission a mis en place une procédure de travail rigoureuse. L’identité des témoins et leur situation ont donné lieu à une vérification. Les éléments rapportés ont été interrogés sous plusieurs angles par confrontation de l’approche pluridisciplinaire. Trois principes d’écoute ont été énoncés aux personnes rencontrées : respect, confiance et attention. Selon les cas, 2 à 6 membres de la Commission recevaient les témoins. La commission a reçu 143 témoignages relatifs à l’abbé Georges Finet, dont 116 ont fait l’objet à la fois d’une audition et d’un écrit.
Aucune des personnes victimes ayant témoigné auprès de la Commission n’a déclaré s’être ouverte à Marthe Robin, ni ne la met en cause dans son témoignage. Nous n’avons, à ce jour, pas d’autres informations. C’est un point que les Foyers de Charité vont intégrer dans les travaux de la commission théologique qui va interroger l’héritage du père Finet dans les Foyers.
Marthe Robin a effectivement demandé en 1936 au Père Finet de venir prêcher des retraites spirituelles et démarrer l’Oeuvre des Foyers de Charité. En 1936, Marthe a déjà 34 ans et a atteint une vraie maturité spirituelle ; elle est d’abord une femme enracinée dans son village et dans sa paroisse. L’appel que Marthe adresse au Père Finet lui laisse l’entière responsabilité d’y répondre et d’y être fidèle. D’ailleurs, lorsqu’elle évoque avec le père Finet sa venue à Châteauneuf de Galaure, elle lui recommande bien de se mettre dans l’obéissance à son évêque.
Les travaux de la commission interrogent la fidélité du Père Finet aux intuitions d’origine. Par ailleurs, les éléments déjà parus sur la vie de Marthe Robin montrent qu’il y a eu parfois des divergences et des incompréhensions entre Marthe Robin et le père Finet. Cette question sera intégrée aux travaux de la commission théologique qui va interroger l’héritage du père Finet dans les Foyers de Charité.
Parmi les très nombreux visiteurs ( plus de 100 000 ) que Marthe a accueillis chez elle, figurent un grand nombre de prêtres et de baptisés qui souhaitaient revivifier leur paroisse, animer la vie de l’Église et contribuer à son rayonnement. Parmi eux, un certain nombre ont fondé ou initié des groupes, des mouvements ou des communautés d’Eglise. Pour beaucoup d’entre eux, elle ne les a reçus qu’un nombre limité de fois, et parfois avec un groupe les accompagnant. Marthe Robin n’était ni leur conseiller spirituel, ni une magicienne, ni « une voyante », comme elle le dit elle-même.
A proprement parler, Marthe n’a fondé que les Foyers de Charité. Elle a toujours encouragé les initiatives d’Église, en renvoyant ces personnes à leur vocation de baptisé, à l’écoute du Saint Esprit, à leur responsabilité et à l’autorité ecclésiale dont elles dépendaient. Elle a avant tout porté ces personnes et ces initiatives dans sa prière et son offrande. Par ailleurs, la commission théologique qui va interroger l’héritage du père Finet dans les Foyers de Charité pourra également revenir sur cette question.